mardi 8 mars 2011

les techniques

(le choix du support et du matériau et, surtout, leur adéquation, sont essentiels)



la peinture à l'huile :
la peinture à l'huile peut se travailler sur un très grand nombre de supports :
la toile, le carton, le papier, ou même le bois et la pierre.
Or quel que soit le support utilisé, il doit être préalablement préparé. On distingue deux étapes :
la première doit isoler le support même de l'enduit qu'on y appliquera. L'isolation se fait généralement avec une colle synthétique ou cellulosique.
Ensuite on y applique une couche d'enduit pour empêcher que l'huile contenue dans la peinture ne se diffuse et fasse de auréoles (la matière même se dessècherait sinon et la peinture finirait par craqueler). On utilise ici un mélange de colle et de craie (blanc d'Espagne) ou de la peinture vinylique.

Le support peut alors être peint.
Le procédé classique consiste à commencer par les valeurs claires et à finir avec les valeurs sombres. On inverse cet ordre si l'on veut travailler par transparence.

La peinture elle-même se dilue, selon la pâte que l'on veut obtenir, avec de l'huile de lin et de l'essence de thérébentine.

Les outils : pinceaux et brosses.



La gouache :
On peut la travailler diluée et transparente comme l'aquarelle ou pâteuse comme de l'huile.
Elle se travaille elle aussi sur de nombreux support. Mais le plus adapté est certainement le papier.
Dans la mesure où la gouache se dilue à l'eau, le papier doit être assez lourd (minimum 140g/m2). Et fixé sur la table ( parce que ça gondole et que voilà quoi).
Le papier doit être légèrement absorbant. Un papier glacé ne conviendrait donc pas.
Il peut être plus ou moins rugueux, mais il est évident que si l'on travaille par aplats un papier plus lisse et préférable.
(un aplat est une surface de couleur très régulière, il est réalisé avec une couleur opaque, couvrante et sa qualité se juge à l'absence d'épaisseur, de trace de pinceau et à la régularité de la teinte générale)

outils : pinceaux


L'aquarelle :

La qualité d'une aquarelle se révélera surtout à la longue, c'est à dire après exposition à la lumière.
En effet, plus une aquarelle est composée de bons pigments et de bons liants (ce qui signifie aussi quelle est chère ? le prix est donc une indication de qualité) plus elle résistera, durant des dizaines d'années, à l'exposition au soleil.

Le support idéal est un papier absorbant assez lourd (env. 160g/m2).
Un support un peu rugueux permet d'obtenir une matière qui fait « vibrer » la surface en fait la lumière s'y accroche différemment selon les endroits.

L'outil est une fois de plus le pinceau.
Comme il doit contenir parfois des quantités d'eau importante, il vaut mieux qu'il soit épais.
Même épais on peut travailler très finement, à condition de surveiller l'état de son matos.
Un pinceau se nettoie avec soin en utilisant beaucoup d'eau. On le laisse sécher sans le déformer (sans l'essorer) juste égoutté.



L'encre de chine :

S'utilise de la même manière que l'aquarelle avec le même outil.
On peut aussi travailler par aplats sur papier ou papier cartonné assez lisse et peu absorbant.
S'utilise aussi au dessin au trait

Les outils : pinceaux, aérographe, plume, rottring.
Pour la plume; elle doit être nettoyé à l'eau et soigneusement séché car elle peut rouiller. Elle se bosse sur un papier plutôt lisse et surtout bien encollé, c'est à dire qui ne peluche pas.
N'utilisez que des encres de qualité, les autres ne peuvent pas suivre la vitesse d'un trait de plume, et vous vous retrouverez avec des lignes interrompues !



Crayons de couleur :
Il n'y a rien à dire de particulier sur leur utilisation. Ils peuvent être aquarellable (se dilue à l'eau) ou pas.
A utiliser sur papier 140g/m2 env. Lisse ou rugueux.



Le fusain :
Il s'utilise sur tout les supports (mais en "dessin pur" sur papier Ingre), il se tient comme un crayon. Il existe des fusains plus ou moins tendres et de plus ou moins bonne qualité : choisissez de préférence un fusain tendre et homogène.

Par contre le fusain ne tiens pas, il doit être fixé avec des bombes de fixateur ou du vernis. (Mais c'est pas obligé, c'est vous qui voyez)



Le pastel :
Tout ce qu'il y a à savoir c'est que c'est comme le fusain mais en couleur !
Papier trop fin déconseillé quand même, parce qu' il se travaille en force.
Le pastel joue avec la texture de son support, il anime la surface, donc on ne laisse pas de blanc, on utilise un pastel blanc pour les blancs !


Le numérique :
comme son nom l'indique c'est la technique par ordinateur.

Les outils : logiciels adaptés (photoshop, gimp, artrage, illustrator, inkscape, photofiltre, etc...), tablette graphique.

type de pinceaux

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